Décidément, les filous ne manquent pas d'imagination et la technique, encore trop méconnue, de l'ad stealer ne manquera pas d'inquiéter les internautes attentifs aux contenus que les sites leurs proposent.
La technique du coucou
Le principe de base est "relativement" simple. L'ad stealer remplace purement et simplement les bannières publicitaires prévues dans un contenu par d'autres... ou ajoute, "discrètement" des bannières à des endroits où l'éditeur du contenu n'en avait pas prévu ! Techniquement, quelques lignes de code suffisent pour réaliser ce tour de passe-passe et, en pratique, il s'agit en fait d'ajouter un "malware" à votre navigateur. Ces derniers, et notamment Google Chrome, ont réagi depuis longtemps en expulsant les extensions dénoncées par ses utilisateurs. Encore faut-il se rendre compte que l'affichage des pubs dérape pour pouvoir dénoncer quelque chose...
Une dérive de plus
L'internet nous a habitués à ces dérives et on parle souvent à ce propos de l'internet "gris", sorte de zone de non droit où n'importe qui fait n'importe quoi. Raison de plus pour alerter et dénoncer les pratiques "border line" qui apparaissent régulièrement. Renseignez-vous auprès de votre prestataire internet pour savoir s'il utilise cette technologie douteuse. Et faîtes-le bon choix ! Le dossier complet proposé par le Journal du Net ne manquera pas d'intéresser les plus curieux.
