On nous rebat les oreilles depuis des années avec le "choc de simplification" et l'utilisation de l'internet pour fluidifier -enfin- les démarches administratives des citoyens. Ce qui était jusqu'à il y a peu une volonté un peu creuse semble aujourd'hui rentrer dans les mœurs et concerner de plus en plus d'organismes publics qui se lancent dans les e-démarches. Il en va ainsi des services des impôts qui ont enregistré une forte augmentation des e-déclarations et réussi à diminuer sensiblement la masse de papiers échangés. A ce propos, notons tout de même que les incitations ont fait leur temps et qu'on s'oriente à grands pas vers une obligation de la télédéclaration. Les collectivités locales semblent elles aussi prêtes à avancer dans la "bonne" direction et, à ce titre, l'exemple du "portail famille" initié par la mairie de Fécamp mérite qu'on s'y arrête.
Trop de papier, trop de temps perdu
Le constat des élus était simple: toutes les inscriptions (sport, cantine, ...) se faisaient sur formulaire papier et nécessitaient donc une double dépense de temps. Pour l'usager d'une part et pour la collectivité ensuite. La saisie en ligne permet ainsi d'éliminer un "étage" du millefeuille administratif. L'installation de bornes interactives dans certains lieux publics a aussi été prévue pour les personnes ne bénéficiant pas à domicile du matériel et de la connexion ad hoc pour faire leurs démarches. Bien entendu, rien n'est parfait en ce bas monde et il se trouvera certainement des grincheux pour critiquer le processus mis en place... laissons-les à leurs regrets (c'était mieux "avant" !) et réjouissons-nous avec les plus optimistes qui sauront profiter pleinement des nouveaux services.
Lire l'article complet dans Paris Normandie
L'administration française toujours freinée par ses archaïsmes
La direccte se singularise à nouveau par son fonctionnement tatillon. Un exemple: la télédéclaration du bilan comptable et pédagogique des organismes de formation se fait en ligne... mais il faut au final imprimer la déclaration, la signer et l'envoyer par voie postale avec un "bon vieux timbre", comme au XXème siècle. L'histoire ne dit pas quel est le document qui fera foi si l'administration égare le courrier !