Le débat sur l'autorisation -ou non- de l'autorisation de la vente en ligne des médicaments n'en finit pas et nous donne fait toucher du doigt les actions des différents lobbies...
Acte 1
Jusqu'à présent, la vente en ligne des médicaments était interdite en France. Ce qui n'empêchait pas nos voisins européens de livrer chez nous les dits médicaments.
Acte 2
Le conseil d'état oblige l'état français à autoriser la vente en ligne des médicaments en l'assortissant tout de même d'un encadrement réglementaire contraignant (pas de pure player, les boutiques en lignes doivent être adossées à des officines vendant aussi des médicaments au comptoir, la liste des produits autorisés est assez limitée).
Acte 3
Le gouvernement réfléchit (c'est une info !) à l'élaboration d'une charte de bonne conduite qui semble en réalité dictée par les adversaires de la vente en ligne et qui vise essentiellement à lui mettre des bâtons dans les roues en débit de toute logique.
Épilogue ?
Tous les secteurs économiques qui ont tenté de freiner le développement du e-commerce ont fini par faire marche arrière, et les sites marchands sont devenus la règle, aussi bien dans le luxe que pour certaines marques pratiquant une pseudo exclusivité. Le débat semble donc plutôt joué d'avance pour le secteur des médicaments et le lobby des "pro" vente en ligne n'a pas, lui non plus, dit son dernier mot.
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