Toutes les oranges ne sont pas sans pépins, choisissez-bien votre fournisseur ![/caption] Vous souhaitez héberger votre site internet et êtes à la recherche d'un hébergeur qui tienne la route et vous propose des prestations de niveau professionnel... Vous avez écumé le web et décidé de ne pas souscrire aux offres des hébergeurs low-cost en estimant que la qualité de service ne sera pas à la hauteur. Vous vous orientez au final vers les solutions d'hébergement de l'opérateur historique.
Nous allons vous expliquer pourquoi vous faîtes un mauvais choix.
L'histoire qui suit est véridique, seul le nom du client concerné a été gommé. Elle s'est déroulée en janvier 2013.
Etape 1 : le site d'une société de transport routier est hébergé chez l'hébergeur historique. Dans l'ensemble tout se passe à peu près bien, les serveurs ne sont ni plus ni moins disponibles que chez la moyenne des autres prestataires. Le seul bémol viendrait en réalité de l'ergonomie des outils d'administrations, vraiment pas au top de ce qui se fait en 2012. Mais pas de quoi fouetter un chat.
Etape 2 : l'hébergeur du site propose un changement d'abonnement à son client. Les choses commencent à se corser car les explications fournies par l'hébergeur sont d'une incroyable complexité, mais bon, on à affaire à des "spécialistes", on peut donc laisser faire... le dossier suit donc son cours dans les divers services administratifs de l'hébergeur sus-nommé et là, première surprise. Ce dernier demande à son client de sauvegarder son site et sa base de données. Ne comprenant guère le sens de cette requête, le client s'exécute, pensant qu'il s'agit d'une mesure de précaution.
Etape 3 : le client (la société de transport) se tourne vers son webmaster pour lui demander d'effectuer la sauvegarde et l'avertit que l'hébergeur "historique" va changer la plate-forme. Le webmaster curieux essaye de comprendre de quoi il retourne et apprend, de la bouche même de l'hébergeur, que c'est au client de republier son site sur la nouvelle plate-forme après coupure du site sur l'ancienne plate-forme donc moyennant coupure du service durant le transfert.
Etape 4, en forme de cerise sur le gâteau : l'hébergeur dit historique (peut-être parce qu'il fait beaucoup d'histoires...) avertit le webmaster qu'il devra, après avoir lui-même republié le site, prendre contact avec un autre service de son entreprise (pour joindre d'autres "spécialistes") afin de demander lui-même le changement de DNS.
On croit rêver...
Chez n'importe quel hébergeur sérieux, une telle opération aurait été parfaitement transparente et sans aucune conséquence ni gêne pour le client (oui, le client, celui qui paye pour un service de qualité). Le site internet aurait changé de plate-forme sans coupure de service et sans intervention extérieure d'un prestataire internet. Chez l'hébergeur "historique" dont nous parlons, la même opération aura mobilisé n services internes apparemment peu au courant de ce que fait le service voisin, aura nécessité une coupure de service, obligé un prestataire à téléphoner, toutes affaires cessantes, à un autre service, pour demander lui-même la gestion du nom de domaine.
Virez Orange, changez d'hébergeur !
Beaucoup de temps perdu et d'énervement pour réaliser une opération simplissime... si jamais vous avez des demandes techniques pointues à faire à votre hébergeur et que celui-ci se trouve être Orange, un conseil: changez d'hébergeur de toute urgence.