La principale difficulté avec la pollution générée par le fonctionnement de l'internet, c'est qu'on ne la voit pas et qu'il n'est pas facile d'en prendre conscience...
Les vrais chiffres
de la pollution numérique
Le secteur du numérique représente aujourd’hui à lui seul pas loin de 4% des émissions de gaz à effet de serre générés par les activités humaines au niveau mondial. 4%, c'est peu... 4% c'est énorme !
Mais comment faire pour sensibiliser la population à une forme de pollution aussi massive et en apparence invisible ?
Une usine produisant des déchets toxiques peut être montrée du doigt, mais comment faire avec les milliards d'e-mails produits chaque jour sur la planète ? Qui a aujourd'hui conscience de la consommation électrique de tous les serveurs internet cumulés ?
Big data
Pour chaque donnée conservée ou recherchée sur Google (ou sur un autre moteur de recherche), ce sont des milliards de données qui font tourner les serveurs informatiques situés dans les centres de stockage de données (en bon français les "data center").
L'hébergement et le traitement des données informatiques mobilise une consommation d’énergie colossale, des dégagements de chaleur pas moins importants au niveau de serveurs qu’il faut donc refroidir en permanence...
On estime aujourd'hui que la consommation cumulée de nos smartphones, ordinateurs, et autres objets connectés ajoutée à celle des data centers et réseaux informatiques évoqués plus haut représente près de 10% de la consommation mondiale d’électricité.
La Green Tech
Entre révolution numérique et transition écologique, une troisième voie semble se dégager : un mouvement qui repose sur l’idée d’une technologie "de demain" qui serait à la fois écologique, éthique, respectueuse de l’environnement et au moins aussi performante que les technologies utilisées actuellement.
L’idée n’est pas de rejeter le digital, mais bien au contraire de le mettre au service de la transition écologique. Sa vocation rejoint celle de l'évolution générale de la société : promouvoir de nouveaux usages des outils numériques. Une pratique (celle de la Green Tech) qui serait telle à un "accélérateur d’innovations technologiques" également créateur de richesses et d’emplois.