Quoi de plus déprimant que de se rendre compte que le nom de domaine convoité légitimement par une entreprise pour développer son site a été acheté par un tiers à des fins purement spéculatives ?
Et pourtant cela existe !
Un mécanisme tout à fait pernicieux
Vous supputez sur l'intérêt que pourra avoir une adresse internet pour un futur créateur de service qui aura besoin de développer un site et vous achetez le nom de domaine en question à vil prix pour tenter de le revendre ensuite le plus cher possible...
Sur le plan juridique, il n'y a rien à redire. Sur le plan déontologique, c'est nettement plus discutable !
Celui qui se livre à ce genre de trafic n'est rien d'autre qu'un parasite* qui tente de s'enrichir sans apporter aucun service ni aucune plus-value dans son activié.
Et la personne qui souhaitait développer un site avec une adresse attractive déjà bloquée se la voit ensuite proposer à des prix exorbitants, rendant en général impossible la finalisation du projet, sauf à choisir une adresse alternative !
Des officines spécialisées
Des entreprises ayant pignon sur rue se sont spécialisées dans cette activité.
Malheureusement, les dénoncer c'est déjà leur faire de la publicité. Nous le ferons tout de même en mettant en exergue l'activité du site Afternic basé aux Etats-Unis (bien entendu !).
Nous avons, pour un de nos clients, repéré un nom de domaine acheté pour être revendu par une telle plate-forme pour la coquête somme de 9 099 $ (oui, plus de 9000 dollars, soit près de 8000 euros). Nous vous laissons calculer la marge brute.
* dans le Larousse, le parasite est défini de cette façon : "Personne qui vit dans l'oisiveté, aux dépens d'autrui ou de la société". Il fallait le rappeler !