Si vous pensiez qu'on peut dire n'importe quoi sur internet, lisez ce qui suit et réfléchissez-y à deux fois avant de proférer des menaces... Un homme a été condamné par un tribunal correctionnel à un an de prison ferme pour avoir proféré sur Twitter des menaces de mort agrémentées de l’image d’un pistolet et d'un drapeau de l’Etat islamique. Sur le plan technique, on notera que c'est l’adresse IP de l’émetteur des messages de menace qui a pu être identifiée et a pu permettre d’établir un lien avéré avec le prévenu. On notera également que le tribunal, dans son jugement, estime que les menaces qui ont été adressées par Twitter sont bel et bien des menaces matérialisées par un écrit. Le condamné aura tout son temps pour méditer sur l'adage populaire : les paroles s'envolent, les écrits restent...