Que se passe-t-il, le rédacteur de cette chronique a-t-il brusquement viré sa cutie pour se ranger du coté des gilets jaunes ?
Pas exactement, mais dans un contexte bousculé où les intérêts catégoriels passent bien souvent avant une appréciation globale et raisonnée du bien commun, il est urgent de se les bonnes questions...
Constat implacable
Les réactions des gilets jaunes partent toutes d'un constat implacable, ils ont le sentiments de ne plus exister aux yeux d'un gouvernement, d'une intelligentisia qui, à grand renfort d'efforts de communication, accentue encore et toujours une pression fiscale déjà bien pesante pour des résultats... invisibles ! Il est clair que ces mêmes gilets jaunes n'ont rien à proposer, pas de discours construit, pas de vision à long terme. Mais leur ras-le-bol est compréhensible.
Une économie respectueuse de la planète ?
De l'autre coté, c'est la grande hypocrisie... la politique fiscale du gouvernement est justifiée officiellement par sa volonté de réorienter l'économie vers un modèle plus respectueux de l'environnement. Louable, mais malheureusement le discours ne passe plus. Sous couvert de lutter contre le seul diesel, on augmente la totalité des taxes sur tous les carburants. Incompréhensible et choquant. Les meilleures volontés, qui avaient cru en une façon de faire de la politique "autrement" en sont pour leurs frais. Ce sont toujours les mêmes vieilles recettes qui sont appliquées pour des résultats qui ne vont pas du tout dans le bon sens !
L'économie numérique en ligne de mire...
Les nouvelles taxes sur le numérique viennent à point pour alimenter le débat : le projet de taxation de l'économie numérique (la fameuse "taxe Amazon") propose de ponctionner un peu plus les acteurs de l'e-commerce pour, paraît-il, soutenir le commerce de centre ville. Mais qui peut encore croire à une telle pirouette ?
De notre point de vue, cette position est difficile à avaler et, en plus, elle est dangeureuse. Ce n'est pas en empêchant l'un d'exercer efficacement son métier que l'autre y arrivera mieux.
Dans notre activité de création de sites internet et de sites e-commerce, nous rencontrons régulièrement des porteurs de projets qui se battent pour développer leur business. Avant de leur parler de taxation, ne vaut-il pas mieux les laisser entreprendre et réussir ?
Nous sommes, métier aidant, forcément attentifs à tout ce qui peut freiner la création et le développement des services numériques dans les entreprises. Vouloir opposer aujourd'hui une économie traditionnelle à une économie numérique, c'est oublier que de nombreux commerçants ayant pignon sur rue vendent "aussi" en ligne et que de nombreux vendeurs en ligne se laissent "aussi" gagner par l'installations de boutiques !
En bref... en bref... en bref...
Banque
Même les bonnes banques proposent de mauvais plan. Quand votre banquier se propose d'être votre créateur de site internet, méfiez-vous !
Banque
La montée en puissance des banques en ligne se poursuit : La néobanque néerlandaise Bunq débarque en France.