La prolifération des mouvements sociaux anti-taxes en tous genres ne vous aura certainement pas échappée et vous avez déjà noté sur un post-it ou dans vote gestionnaire de taches qu'il faudra modifier le taux de TVA dans vos logiciels comptables... sans oublier vos sites internet.
Les quelques centimes que vous allez réclamer à vos clients vont rapporter gros à l'état et, peut-être, aux prestataires informatiques. Chez VIVE la VIE, nous prenons le contre-pieds de cette habitude propre à certaines SSII et les modifications qui auront été rendues nécessaires sur vos sites n'entraineront que des coûts au "temps réel passé", question de philosophie.
Résumé pour voir si vous avez bien suivi. Le taux normal de 19.6% passera à 20% le 1° janvier. Le taux réduit passera, lui, de 7 à 10%. La nouvelle réjouira les moins doués en calcul mental, le calcul de TVA pourra même se faire de tête !
Là où les choses se corsent, c'est pour les cas particuliers, les taux super-réduits dans certains secteurs du bâtiment écolo-compatibles, les régions ultramarines (rien à voir avec une prise de position politique), les éditeurs de presse et autres organisateurs de spectacles. Mais là, ne révons pas, il est plus prudent de consulter votre cabinet comptable.
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Streaming (illégal),
ce qui en train de changer...
La nouvelle a fait l'effet d'une bombe, la justice française a ordonné à des moteurs de recherche le déréférencement de sites illégaux de streaming.
Nous ne nous positionnerons pas sur le fond de l'affaire, chacun se fera sa propre idée sur la question du téléchargement illégal, mais plutôt sur les moyens employés car ils constituent une sorte de première.
En effet, jusqu'à présent, quand on voulait s'en prendre à un site illégal, on demandait aux fournisseurs d'accès d'en bloquer l'accès. Dans le cas présent, la justice va plus loin en demandant aussi le déréférencement des sites concernés. On laisse vivre le site, mais en lui coupant sa principale source de trafic, à savoir sa sacro-sainte position dans les résultats des moteurs de recherche.
Relativisons tout de même car si les moteurs de recherches n'obtempèrent pas, il n'y aura pas de sanction immédiate et une nouvelle action judiciaire sera à envisager. L'eau risque de couler encore longtemps sous les ponts avant que les choses ne changent dans la réalité.
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